Biographie de Lord Byron

0 Comments

vie sociale

alors que sa renommée se répandait, Byron était occupé à choquer la haute société londonienne. Après ses affaires avec Lady Caroline Lamb et Lady Oxford, son amour incestueux (une relation sexuelle entre parents proches) pour sa demi-sœur Augusta a non seulement fait de lui un réprouvé (une personne complètement sans morale), mais a également renforcé le sentiment de culpabilité et de malheur qu’il avait toujours ressenti., Dès lors, le thème de l’inceste figurera fortement dans ses écrits, à commencer par les contes épiques (longs poèmes qui racontent des histoires) qu’il publiera entre 1812 et 1816: le Giaour, la mariée D’Abydos, Le Corsaire, Lara, Le Siège de Corinthe et Parisina. Selon Byron, l’amour incestueux, criminel bien qu’authentique et irrésistible, était une métaphore appropriée (symbole) de la condition tragique de l’homme, maudit par Dieu, réprimandé (jugé durement) par la société et détesté par lui-même à cause de péchés dont il n’est pas responsable., Les contes ajoutent donc une nouvelle dimension de profondeur au héros Byronique: dans son aliénation totale (séparation de son environnement), il assume maintenant activement la fatalité tragique qui transforme l’instinct naturel en péché impardonnable, et il prend délibérément sa position rebelle en paria contre toutes les croyances acceptées du bon ordre des choses.

alors qu’il cherchait un soulagement dans l’exploration imaginative de son propre esprit torturé, Byron espérait à moitié trouver la paix et la réconciliation dans une vie plus apaisée., Son mariage avec Anna Isabella Milbanke (1er janvier 1815) se révéla bientôt un échec complet. Elle l’a quitté après un an. La société londonienne aurait pu ignorer les particularités de la vie privée de Byron, mais une satire contre le Prince Régent, »strophes à une dame qui pleure », qu’il avait annexée (ajoutée) au Corsair, a provoqué une vague de critiques de la part des Tories (un parti politique en Angleterre qui était fidèle à la monarchie anglaise). Dans leurs mains, la séparation de Byron de sa femme est devenue une arme efficace. Le 25 avril 1816, Byron dut quitter son pays natal pour ne jamais revenir.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *