ce jour de l’histoire

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Le 6 septembre 1914, à une trentaine de kilomètres au nord-est de Paris, la 6e armée française commandée par le Général Michel-Joseph Manoury attaque le flanc droit de la 1re armée allemande, début de la première bataille décisive de la Marne à la fin du premier mois de la Première Guerre mondiale.,

Après avoir envahi la Belgique neutre et avancé dans le nord-est de la France à la fin du mois d’août 1914, les forces allemandes approchaient de Paris, stimulées par des victoires punitives qui ont forcé Cinq Armées Françaises à battre en retraite après les batailles des frontières de Lorraine, des Ardennes, de Charleroi et de Mons. En prévision de l’attaque allemande, le gouvernement français, inquiet, nomme le général Joseph-Simon Gallieni, âgé de 65 ans, gouverneur militaire de Paris. Gallieni, prédisant que les Allemands atteindraient Paris le 5 septembre, ne voulait pas rester les bras croisés et attendre l’invasion., Dans les premiers jours de septembre, il réussit à convaincre le commandant en chef français, Joseph Joffre, de lui épargner une armée—la 6e armée de Manoury—du front afin de défendre énergiquement la capitale.

dans le même temps, le Général Alexander von Kluck, à la tête de la 1re armée allemande, désobéissait aux ordres de son propre quartier général de doubler et de soutenir la 2e Armée du général Karl von Bulow, se protégeant ainsi d’éventuelles attaques des Français sur son flanc droit, en direction de Paris., Ne voulant pas se soumettre au commandement de Bulow, Kluck ordonna à ses troupes de poursuivre la 5e armée française en retraite, sous les ordres du Général Charles Lanrezac, de l’autre côté de la Marne, qu’elles traversèrent le 3 septembre. Lorsque Gallieni apprit le mouvement de Kluck ce matin—là, il savait que la 6e armée française—La nouvelle armée de Paris-avait eu l’occasion d’attaquer le flanc Allemand. Sans hésiter, il commença à coordonner L’attaque, exhortant Joffre à la soutenir en reprenant l’offensive générale française plus tôt que prévu par le quartier général de l’armée.,

Le 4 septembre, Helmuth von Moltke, chef de l’état—major allemand, apprend que Kluck a désobéi aux ordres et que ses troupes, épuisées et épuisées, ayant dépassé leurs lignes de ravitaillement au cours de leur avance rapide, ont traversé la Marne. Craignant L’attaque de Paris sur le flanc exposé de la 1re Armée, Moltke ordonna que la marche des 1re Et 2e armées vers Paris soit interrompue afin de faire face à toute menace venant de cette direction., L’ordre arriva cependant trop tard, car Gallieni avait déjà préparé son armée à une attaque et Joffre, avec L’aide du ministre britannique de la guerre, Lord H. H. Kitchener, avait obtenu le soutien promis du corps expéditionnaire britannique (BEF), commandé par Sir John French, pour les 5e et 6e armées françaises dans leur nouvelle offensive contre les forces allemandes

le matin du 6 septembre, les 150 000 soldats de la 6e armée de Manoury attaquent le flanc droit de la 1re armée allemande, dont le tour de répondre à l’attaque ouvre un écart de 30 milles entre les forces de Kluck et la 2e Armée de Bulow., Agissant rapidement, la 5e armée française—sous un nouveau chef, le Général Louis Franchet d’Esperey, nommé par Joffre pour remplacer Lanrezac—et des divisions du BEF se déversent dans la brèche et attaquent simultanément la 2e armée allemande. Des combats acharnés se poursuivirent au cours des jours suivants, L’armée épuisée De Manoury ne parvenant à tenir son rang qu’après avoir été renforcée le 7 septembre par un corps de 6 000 hommes précipités de Paris dans des taxis. Après que la 5e armée de Franchet D’Esperey ait lancé une attaque surprise contre la 2e armée allemande, Moltke ordonna une retraite générale allemande le 9 Septembre., Au cours des jours suivants, les Alliés repoussent lentement les Allemands vers L’Aisne, où les 1re Et 2e armées s’enfoncent, commençant le retranchement des positions qui dureront bien jusqu’en 1918.

le contrôle allié de l’avance allemande lors de la bataille de la Marne a fait de la lutte l’une des batailles les plus décisives de l’histoire., Les événements de la Marne marquèrent la fin de la stratégie de guerre agressive de l’Allemagne sur deux fronts, connue sous le nom de Plan Schlieffen; ils marquèrent également la fin de la croyance générale, des deux côtés de la ligne, que le conflit qui éclata à l’été 1914 serait court. Comme L’a écrit L’historienne Barbara Tuchman en conclusion de son livre The Guns of August (1962): « la bataille de la Marne a été l’une des batailles décisives du monde, non pas parce qu’elle a déterminé que l’Allemagne finirait par perdre ou que les Alliés finiraient par gagner la guerre, mais parce qu’elle a déterminé que, Il n’y avait pas de retour en arrière, a déclaré Joffre aux soldats la veille. Par la suite, il n’y a pas eu de retour en arrière. Les nations ont été prises dans un piège, un piège fait pendant les trente premiers jours de batailles qui n’ont pas été décisives, un piège dont il n’y avait et n’a pas eu de sortie.”


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